Morgane

Morgane MARAS, 17 ans, a grandi dans une famille où le foot est depuis toujours très important. En 2017, pendant qu’elle s’occupe de la buvette de son club, le FCPSL, elle fait la rencontre d’une arbitre et de cet échange naîtra la volonté de devenir elle-même arbitre. En 2018, elle devient arbitre officielle puis en 2019, après avoir suivi une formation de trois mois elle réussit les tests pour arbitrer des matchs régionaux. Une fonction qu’elle mène en parallèle avec son cursus au sein du Global BBA d’emlyon business school. Rencontre.

Pourquoi as-tu choisi le Global BBA d’emlyon business school?

Honnêtement, depuis que je suis petite, je n'ai jamais été attirée par l'école en tant que tel. Mes cours n'étaient pas concrets, surtout dans ma formation scientifique, et je décrochais. Mon père, qui avait fait une école de commerce en son temps, m’avait parlé de ses études et cela m’intéressait beaucoup. De même, une amie à moi avait déjà suivi le Global BBA d’emlyon business school et en me renseignant, j’ai compris que c’est ce que je recherchais : une formation qui me permette de faire quelque chose de très concret, en phase avec les changements rapides du monde d’aujourd’hui. J’ai par ailleurs des facilités en langues et l’ouverture à l’international, ainsi que les nombreux échanges proposés par le Global BBA, ont fini de me convaincre.

Qu’est-ce qui t’as le plus marqué au sein de ce programme jusqu’à maintenant ?

Certainement l'autonomie dont nous profitons. Dès notre premier mois, nous sommes en contact avec les entreprises, nous avons un projet à créer avec une association, et grâce à cela j'ai eu la chance d'aller négocier un contrat avec le Président de l’Association Handisport de Saint-Étienne. J'ai découvert la négociation et le contact direct avec les clients à cette occasion, ça a été une révélation pour moi. L'ambiance au sein de l'école me plaît aussi énormément, notre promotion est comme une seconde famille, c’est clairement un plus d'aller en cours lorsqu'on se sent bien dans son environnement.

Comment arrives-tu à jongler entre ta carrière d’arbitre sportive et ton parcours au sein du Global BBA ?

Au début, ce fût compliqué. Je dois rentrer chez moi tous les vendredis soir car j'ai mes matchs les samedis après-midi dans le Rhône. J'ai donc demandé au District de foot de ne faire qu'un match par week-end (car on peut en faire deux), ils ont été très compréhensifs et je les remercie pour ça. Par contre, pour suivre ma formation pour passer l'examen de ligue, je devais me rendre tous les mercredis soir à Gerland, donc partir à 17h de Saint-Étienne, et rentrer à 23h car le lendemain j’avais cours. Afin de pouvoir jongler efficacement entre ma vie d’étudiante et d’arbitre, j’ai donc demandé à Chantal Poty, directrice du programme, de pouvoir aménager mon emploi du temps. Elle m’a permis de me libérer de mes cours sur cette plage horaire et de décaler certains partiels pour que je puisse me rendre à Lyon. Son soutien et son accompagnement ont été cruciaux et vont me permettre de pouvoir vivre pleinement ma passion d’arbitre en même temps que mes études.