Le 23 septembre s’est ouverte la 5e édition de Transforming Early Makers, un projet entrepreneurial collectif de 10 semaines réunissant près de 300 étudiantes et étudiants de 6 programmes Mastère Spécialisé ®. Leur challenge : innover et changer les règles d’un métier, d’une filière, d’une entreprise ou d’une industrie.

10, c’est le nombre de semaines dont les étudiants et étudiantes vont disposer pour disrupter un marché. Tel est l’objectif du programme Transforming Early Makers (TEM), piloté par Philippe Silberzahn et Jean- Sébastien Bisch, respectivement professeur et responsable de programme à emlyon business school. TEM permet à tous les étudiants d’imaginer le futur et d’être les acteurs d’un projet de transformation pour demain. Cette année, 279 étudiants, répartis en 15 équipes, vont travailler sur une des thématiques proposées (ex : Tourisme, Terroirs et Territoires, La montagne doit se réinventer, Le Handicap & les Séniors…). Après 10 semaines de réflexion et de travail, chaque équipe pitchera son projet devant un jury de professionnels qui décernera six prix aux meilleurs projets.

Apporter une réponse aux problèmes de demain

« Le monde se transforme, soyez acteurs de cette transformation ! » rappellent Jean- Sébastien Bisch et Philippe Silberzahn. Les deux directeurs du programme veulent challenger les étudiants en leur demandant d’apporter un changement complet à un produit ou un marché sur le plan économique ou technique, de manière à ce que ses standards d’utilisation soient redéfinis. « Nous voulons faire grandir les étudiants dans leur savoir-être, leur savoir-faire et leur savoir devenir » expliquent-ils.
Chaque étudiant devra choisir une thématique sur laquelle il veut travailler. Durant les 10 prochaines semaines, il travaillera avec son groupe pour disrupter le marché.

 

Comme les années précédentes, Jean- Sébastien Bisch et Philippe Silberzahn misent sur la diversité, des thèmes, des compétences et des profils. « On veut que les compétences soient mélangées, que les profils soient différents pour proposer des idées originales.» Pour cela, les étudiants de 6 Mastères Spécialisé ® vont mobiliser leurs connaissances : Juriste Manager International, Transformation Digitale, Marketing & Stratégie, Management des Entreprises du Vivant et de l'Agroalimentaire, Management de la Transition Energétique, Stratégie et Développement d’Affaires Internationales, Entrepreneuriat & Management de l’Innovation

Développer une manière de réfléchir différente

Tout au long du programme, les étudiantes et les étudiants seront aidés par des porteurs de cluster. Ces derniers sont des professionnels qui aident les étudiants tout au long du projet. Ils rencontreront les étudiants chaque lundi afin de faire un point sur l’avancée de leurs travaux. Tous les jeudis, chaque groupe participera à une séance de coaching animée par des professionnels et des intervenants extérieurs afin d’approfondir leurs connaissances dans différents domaines comme le design thinking, la conduite du changement, la stratégie de la donnée ou le montage de business plan.
Ces échanges permettent aux étudiants de se confronter aux réalités du business. L’autonomie dont ils disposent dans le projet leur permettent de développer des capacités organisationnelles, d’entraide et de dépassement de soi. En étant suivis par des professionnels d’entreprises partenaires, c’est aussi pour eux l’opportunité de développer leur réseau professionnel et pour de potentiels recruteurs de repérer de futurs talents dont ils pourront juger pleinement les compétences.

Une aventure enrichissante et une porte vers l’entrepreneuriat

Jean-Sébastien Bisch, ancien porteur de cluster, aime « pousser les étudiants à réfléchir par eux-mêmes. Au-delà du travail, qui va être conséquent, il faut qu’il y ait du plaisir à avancer ensemble. » Philippe Silberzahn insiste aussi l’importance de la cohésion et de l’esprit d’équipe, qui peut être un moteur pour permettre à certains groupes de développer leur projet au-delà de l’aventure TEM, à l’incubateur emlyon. « On aimerait beaucoup qu’un projet aille jusqu’à son terme et qu’il puisse devenir réalité. Ça serait la cerise sur le gâteau », expliquent les deux directeurs de programme.