Conseiller en fusion-acquisition
Le conseiller (ou expert ou analyste) en fusion-acquisition, a pour mission d’accompagner son client ou son entreprise dans le montage d’opérations financières complexes, telles qu’une fusion entre deux entreprises, l’achat ou la vente d’une entreprise, ou même encore une introduction en bourse. Le périmètre de ce poste est donc plus large que les sujets de fusion et d’acquisition.
Selon le contexte et le type d’employeur (cabinet, entreprise, banque), le conseiller en fusion-acquisition va agir en amont en étant force de proposition sur les opportunités d’opérations à effectuer sur le marché. En plus de solides connaissances financières et juridiques, il devra donc ainsi disposer d’une très bonne connaissance de son marché : contexte, opportunités, tendances... Objectif : détecter les bonnes opportunités afin de les proposer à son client ou entreprise. Le conseiller en fusion acquisition devra donc disposer de bonnes qualités de synthèse et d’analyse, mais aussi une force de persuasion pour convaincre son interlocuteur de la pertinence de l’opération proposée.
Une fois l’opération validée, le conseiller devra monter un dossier avec une évaluation des risques, la définition des éléments et scénarios financiers et juridiques.
Une fois la proposition acceptée, le conseiller en fusion acquisition pilote l’opération en coordonnant tous les acteurs de la fusion ou de la vente : économistes, juristes d’affaires... Le poste prend à ce stade un rôle de véritable chef d’orchestre.
- Quelles qualités ? Très bon négociateur, qualités relationnelles, bilingue anglais, qualités d’analyse et de synthèse, rigueur, capacité à convaincre et à coordonner différents acteurs autour d’un projet.
- Dans quelles structures ? Cabinets, grandes entreprises, banques
- Pour quel salaire ? Entre 3000 et 5000 euros brut par mois
Risk Manager (ou gestionnaire de risques)
En entreprise, le risk manager est une fonction-clé qui a pour mission d’anticiper, d’analyser et de gérer les différents risques auxquels une structure est confrontée : risques d’accidents, d’attentats ou d’incendies, risques liés aux activités ou à la stratégie de l’entreprise. Pourquoi cette activité fait partie des métiers de la finance ? Car le but de la gestion de ces risques est de limiter le coût financier.
Concrètement, le risk manager va avoir pour rôle d’identifier les risques et d’élaborer une cartographie des risques. Il va ensuite définir et mettre en oeuvre ou animer les plans d’actions de gestion de risques en interne. C’est donc une mission d’anticipation mais aussi de planification, qui va faire intervenir beaucoup d’interlocuteurs dans l’entreprise.
Le risk manager a souvent également la mission de sensibiliser et diffuser en interne la culture de la gestion du risque. Pour travailler avec les bonnes données, il devra s’appuyer sur une très bonne connaissance des ressources humaines, des process et des différentes activités de l’entreprise.
- Quelles qualités ? Sens de l’écoute, qualités d’anticipation et de planification, capacités à imaginer des scénarios non prévus, pédagogie, force de conviction
- Dans quelles structures ? Grandes entreprises surtout, ETI et cabinets spécialisés dans la gestion des risques
- Pour quel salaire ? Entre 3500 et 7000 euros brut par mois
Contrôleur financier
Le contrôleur financier supervise l’ensemble des opérations budgétaires et comptables d’une structure. En cabinet ou en entreprise, ce poste possède un rôle très analytique, qui demande une très bonne capacité d’analyse et prise de hauteur. En ce sens, son rôle en entreprise diffère du contrôleur de gestion, qui possède une mission plus opérationnelle et de suivi comptable.
Le contrôleur financier analyse l’ensemble des données financières de l’entreprise : chiffres d’affaires, bénéfices, comptes de résultat, trésorerie...Il doit mettre en oeuvre des process comptables conformes à la législation et aux réglementations en vigueur. Le contrôleur financier va préparer les budgets en lien avec les différents services et avec le directeur financier.
- Quelles qualités ? Autonomie, rigueur, sens de l’organisation et de planification
- Dans quelles structures ? ETI, grandes entreprises, cabinets d’audit, banques d’investissements
- Pour quel salaire ? Entre 4000 et 6000 euros brut par mois
Consolideur
Les moyennes et grandes entreprises disposent souvent de multiples services, entités, filiales. Rassembler toutes leurs données comptables et financières constitue un réel enjeu et c’est la mission du consolideur. Ce poste est un spécialiste de l’analyse financière, qui va développer des process de consolidation des comptes. Le but est de réaliser un bilan financier unique qui pourra être communiqué à la direction, aux organismes légaux ou aux actionnaires le cas échéant.
Cette mission de consolidation est souvent déterminante lors de processus d’acquisition, de fusion ou d’introduction en bourse. Dans ces contextes, le consolideur détiendra un rôle clé.
Le consolideur est donc un facilitateur, puisqu’il possède un rôle de support pour les groupes dans le but d’avoir une vision globale de l’activité.
Son rôle diffère ainsi du contrôleur de gestion dont la mission est plus de créer et suivre des outils et des indicateurs permettant de mesurer et d’analyser les résultats obtenus.
- Quelles qualités ? Grande rigueur, excellentes capacités d’analyse et de synthèse, excellente organisation, maîtrise de l’anglais
- Dans quelles structures ? Grands groupes internationaux, cabinets
- Pour quel salaire ? Entre 4000 et 6500 euros brut par mois
Compliance Officer (ou chargé de conformité)
La réglementation financière s’est considérablement complexifiée ces dernières années, au rythme des crises et scandales financiers qui ont imposé les Etats à légiférer et réglementer les activités financières et bancaires de manière beaucoup plus drastique. Ainsi la conformité avec ces réglementations est devenu un enjeu majeur pour les moyennes et grandes entreprises.
La mission du Compliance Officer est donc de mettre en oeuvre les moyens pour rendre l’entreprise conforme à la réglementation et aux différents codes déontologiques. Il devra dans ce but exercer une veille très pointue sur les nouvelles réglementations ou leurs évolutions, et suivre la mise en oeuvre les actions qui permettront à l’entreprise d’être conforme à la réglementation. C’est un nouveau poste qui n’existait pas il y a une dizaine d’années, qui est même obligatoire pour certains secteurs : depuis 2006, les banques françaises doivent obligatoirement avoir un compliance officer.
A mi chemin entre le respect de la réglementation et l’éthique, le compliance officer possède également une mission déontologique ; dans les établissements bancaires, il est en effet garant des intérêts des clients dans leur relation avec leur banque : lutte contre le surendettement, information sur le coût des services bancaires...
- Quelles qualités ? Sens éthique, rigueur, connaissance de la réglementation bancaire (AMF) et des textes européens, maîtrise de l’anglais
- Dans quelles structures ? Banques, grandes entreprises, cabinets
- Pour quel salaire ? Entre 4500 et 8000 euros brut par mois
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