César Roussel, étudiant du Programme Grande École à emlyon, a créé un média pour démocratiser la culture générale qui rassemble plus de 2 millions de personnes sur les réseaux sociaux.

Quel est votre parcours académique ? Quel était votre projet professionnel initial ?

Après 2 ans de CPGE ECS à Saint-Paul à Lille, j’ai intégré le PGE d’emlyon. J’ai réalisé un stage en marketing en Australie et un autre dans un cabinet de conseil en stratégie. Par la suite, j’ai tenté de monter une boîte à impact avec deux amis de prépa. Bref, je me suis cherché et je n’avais pas de réel projet professionnel avant de lancer mon média de culture générale, Whats Up World (aujourd’hui César – culture G) sur TikTok.

Comment votre projet s’est développé et professionnalisé ?

Mon projet est un makers’ project* à la base. C’est parce que emlyon nous pousse à réaliser des projets que j’ai osé me lancer dans cette aventure folle. Un makers’ project peut finir par une belle histoire, la preuve.

 

Au départ j’avais surtout envie de rendre la géopolitique plus « sexy » à travers des vidéos explicatives. J’ai vite élargi mon spectre de travail parce que j’avais envie de parler d’autres sujets : histoire, géographie, art, rap, science etc., en me concentrant sur des faits relativement méconnus.

 

J’ai d’abord développé mon compte TikTok et Instagram en postant des vidéos régulièrement. Avec l’engouement autour du projet, j’ai pu ensuite diversifier mon contenu en écrivant un livre d’anecdotes de Culture G et en distribuant une boîte de jeu de société.

 

Je prépare maintenant un podcast, des formats longs sur YouTube et un format écrit à distribuer. J’ai pour ambition de créer le média de référence en matière de Culture G, mais le chemin est encore long.

 

La création de contenu sur les réseaux sociaux permet aujourd’hui de développer son business grâce aux partenariats avec des entreprises et aux revenus provenant des plateformes directement. J’ai, à titre personnel, eu la chance de travailler avec de supers boites pour de superbes projets.

 

Je n’arrive pas encore vraiment à mettre un nom sur mon métier. Certains diront créateur de contenu mais ça ne me convient pas. J’essaie petit à petit de devenir un bon entrepreneur, en faisant au mieux pour concrétiser mes idées.

 

  • La pédagogie early makers d'emlyon business school est basée sur l'idée « d'apprendre pour faire et faire pour apprendre ». Les makers' projects permettent aux étudiantes et étudiants de s'initier à la gestion de projet en mettant en œuvre de A à Z une réalisation concrète en équipe sur plusieurs mois

Quelles sont vos motivations ?

Mon objectif est de rendre la culture accessible à tous, gratuitement et avec un ton universel. J’ai envie de démocratiser la culture générale parce que c’est un vecteur d’ouverture d’esprit. Ce sont aussi des clés pour comprendre la manière dont le monde est régi.

Nous sommes très peu égaux quant à l’accès à la culture. Avoir accès à un cinéma, un théâtre ou une bibliothèque, c’est un luxe pour certains et une banalité pour d’autres. Tout le monde n’a pas des parents derrière qui poussent à être curieux ou qui les emmènent au musée ou à un concert. J’ai, à mon échelle, envie de pouvoir rendre curieux n’importe qui.

Quels sont les conseils que vous donneriez à un ou une camarade d’emlyon ?

César ROUSSEL, créateur de contenus

Je sais que le regard des autres peut être un frein pour beaucoup, cette peur d’échouer et d’être risible. Mais en fait il faut comprendre que les gens n’accordent pas d’importance à ce que tu fais, donc lance-toi. Au mieux tu seras heureux, au pire tu pourras rebondir avec le diplôme que tu as en poche. Je suis inspiré par tous ceux qui ont un parcours hors norme, qui ont fait de leur passion leur métier et qui ont osé.

 

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