Rendez-vous avec Swann Le Moigne, fondateur de STAENK

- Pourriez-vous vous présenter en quelques lignes ?

Je m’appelle Swann Le Moigne, je suis titulaire d'un Master en marketing et j’ai travaillé dans la vente, le marketing et le webmarketing pour des entreprises de secteurs et de tailles différentes (grands groupes et PME). Bricoleur du web et codeur pendant mes études, j'avais déjà la fibre entrepreneuriale et elle ne m’a jamais quitté, puisque j'ai créé ma 3ème entreprise, Staenk.com, en 2015 ! Ma devise, no risk, no fun! J'aime hacker la croissance et utiliser le marketing digital pour booster la visibilité des entreprises. J’interviens auprès des étudiants d’emlyon business school depuis 2 ans sur des sujets liés à la transformation digitale, le Webmarketing et l’Analytics.

- Vous êtes fondateur de Staenk. Pouvez-vous nous en dire plus sur cette entreprise ?

Staenk c'est la première agence webmarketing de France. Concrètement, nous concevons des stratégies innovantes pour nos clients afin de leur permettre d’acquérir de nouveaux leads, de générer des ventes ou encore de gagner en visibilité sur le web. Quel que soit l’objectif de notre client, notre mission s’inscrit dans une démarche d’inboud marketing qui met le contenu utilisateur au centre de la stratégie digitale. Les marques ne peuvent plus se permettre d’attendre qu’un prospect vienne à elle, elles doivent « faire le premier pas » en créant par exemple un contenu de qualité. Nous les aidons et les accompagnons à faire ce premier pas. Parmi les prestations que nous proposons figurent des lancements de campagnes web marketing en référencement payant ou référencement naturel, la création de stratégies sur les réseaux sociaux, la production de contenus texte ou vidéos.

- L’une des missions de Staenk est le conseil en stratégie digitale. En quoi cela consiste-t-il ?

Dans un premier temps, cela signifie qu’il faut aider notre client à définir un objectif. Que souhaite-t-il faire exactement ? Gagner en visibilité, acquérir de nouveaux clients, convertir des prospects en clients ? En fonction de cet objectif et de la cible à atteindre, nous allons définir une stratégie et nous allons également nous appuyer au préalable sur une étude concurrentielle. Nous proposons alors un plan d’action incluant différents dispositifs digitaux (réseaux sociaux, référencement payant, référencement naturel, etc.). Ça ne suffit plus d'avoir un site, il faut le rendre accessible. Être visible c'est bien, être trouvé c'est mieux !

- Vous êtes également Growth Marketeur : quelles sont vos missions, comment évoluent-elles vis-à-vis de la digitalisation ?

Pour moi, il s’agit avant tout d’un état d’esprit plus qu’un ensemble de techniques à mettre en œuvre. J'aide les entreprises à être performantes sur Internet. Pas de « blabla » ou de « buzzword », une seule metric, la performance ! Pour les PME et ETI, il est primordial de voir le web comme un levier de croissance, trop d'entreprises sous-estiment la puissance du web. Nous sommes au début seulement de cette révolution.

- Quels sont les aspects de votre métier qui vous plaisent le plus ?

Ce que j’apprécie le plus dans mon métier, c’est le challenge ! Chaque nouveau client est différent et à chaque fois il est nécessaire d’innover pour concevoir des stratégies plus innovantes en incluant de nouveaux dispositifs digitaux. J’apprécie également le fait d’être en contact avec les clients, car, même si toutes nos actions sont en ligne, la relation humaine est au cœur de notre métier. Le plus important pour moi est d’accompagner mes clients dans leur transformation digitale et de les conseiller afin que tout se passe le mieux possible. J’aime apporter des solutions à mes clients tout en leur montrant que je comprends leurs problématiques. Enfin, avec le marketing digital, il est possible de mesurer plus rapidement et plus précisément les résultats. Les chiffres dont nous disposons nous permettent d’évaluer les efforts mis en œuvre et surtout d’ajuster nos efforts.

- Si vous deviez attribuer 3 qualités indispensables pour réussir dans votre secteur, quelles seraient-elles et pourquoi ?

Selon moi, dans ce secteur, il est nécessaire de savoir faire preuve d’empathie pour se mettre à la place de son client, de comprendre ses problématiques et d’être à même de lui apporter des réponses concrètes et pertinentes. Il faut également aimer les chiffres et savoir non seulement les apprécier, mais être également en capacité de les interpréter et de les analyser. Enfin, je dirai qu’il faut être à l’écoute de son marché et de ses clients et savoir s’adapter aux évolutions de son secteur d’activité et de celui de ses clients.

- Comment voyez-vous l’évolution de Staenk et de vos équipes, notamment vis-à-vis du digital ?

Staenk a beaucoup évolué durant cette dernière année, nous avons emménagé dans de nouveaux locaux et avons recruté de nouveaux collaborateurs. L’équipe est en train de se structurer autour de différents pôles stratégiques : stratégie éditoriale, référencement payant, business développement. Notre ambition est aussi de nous étendre géographiquement. Depuis septembre 2018, nous avons lancé deux nouvelles agences à Nantes et à Paris et nous comptons bien conquérir de nouveaux territoires à Bordeaux, Lille et Strasbourg. De plus, nous ne comptons pas nous arrêter au marché français et souhaiterions également nous étendre dans d’autres pays, nous avons déjà des clients au Danemark, en Allemagne, Suisse et Espagne. En ce qui concerne notre métier, nous souhaitons anticiper les évolutions à venir de notre secteur et accompagner nos clients sur toutes les étapes de création de campagnes tout en proposant de nouveaux outils de communication. Par exemple, les stratégies de contenus ne se limitent plus à de la rédaction de contenus, mais également à la production de contenus vidéos [interview client, vidéos promotionnelles] et audio [podcast].

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