Entrevue avec Xavier JACQUES, porteur de cluster au sein du Transforming early makers et entrepreneur.
- Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
J’ai fait toute ma carrière dans la grande consommation au sein de multinationales réputées comme Procter&Gamble puis Johnson&Johnson. J’ai ensuite décidé d’évoluer à des postes de Direction Marketing et Commerciale sur différents marchés et canaux de distribution (pharmacie, bricolage, spécialistes…). Puis j’ai géré des centres de profits, des filiales françaises ou internationales. Je suis un passionné de voile, de tennis, j’adore la Bretagne et ma famille est l’objet de toutes mes attentions depuis toujours.
- Pourquoi avoir accepté d’être porteur de cluster dès la première édition du Transforming early makers (TEM) ?
J’aime beaucoup partager mes expériences et apprendre de celles des autres, créer et imaginer à plusieurs. Le Transforming early makers a été une opportunité fantastique de faire cela avec des jeunes porteurs d’avenir.
- Quel est votre rôle auprès des étudiants de votre cluster ?
J’essaye de guider et d’accompagner la progression du groupe et du projet retenu en leur laissant le maximum d’autonomie et de liberté … une mission difficile quand le projet me passionne ce qui est le cas à chaque fois !
- Pour vous le TEM c’est quoi ?
Une belle aventure entrepreneuriale en ne partant de rien, puisque les équipes doivent se constituer sur les thématiques de leur choix pour aboutir en quelques semaines à un projet disruptif mais qui tienne la route. Quel challenge et quelle liberté par rapport à ce que nous vivons dans certaines entreprises !
- Qu’est-ce que le TEM vous apporte au quotidien ? Et aux étudiants ?
Beaucoup de rencontres et de contacts dans des secteurs très divers et surtout le plaisir de se voir ouvrir beaucoup de portes grâce à la notoriété et à la réputation d’emlyon business school. Certains étudiants seront changés, différents pour toujours dans leur vie et leur carrière grâce au TEM. C’est une immense satisfaction de les voir évoluer si vite et si facilement.
- A la suite de la 1ère édition du TEM, vous avez accompagné une équipe jusqu’à la création d’une start-up, pouvez-vous nous raconter cette aventure ?
L’année dernière mon équipe avait planché sur « Comment faciliter et accélérer l’innovation des PME agroalimentaires ? ». C’est effectivement un domaine où ces entreprises excellent par rapport aux grands groupes qui sont prisonniers de leurs dogmes, de leurs structures et de leur aversion aux risques. Suite à ce projet, j’ai créé la start-up « Ma Région à la source » pour aider et accompagner ces PME dans l’innovation de leur offre mais surtout dans leurs relations commerciales avec les distributeurs au niveau régional et local. Ces acteurs clés du développement économique régional et local ont tout intérêt à collaborer mais manquent de temps et de moyens. Une belle aventure donc qui commence à prendre forme …. A suivre sur www.maregionalasource.fr.